« Effet papillon » 2012

Tragédie poétique et musicale en 5 actes
 
 Avec Anne Boué, Isha Bietry et Karine Dufaut
Création musicale : Fred Meyer et Mag Mooken
Lumières : Mikael Gorce       
Mise en scène : Florence Meier
 
 
 

« Je crois au rayon de soleil magique qui transperce le vitrail d’une église. Je m’y installe avec l’idée de pouvoir partager cette chose indescriptible avec d’autres gens. Je crois à la beauté parce que la beauté est la couleur de la liberté, et la liberté la couleur de la beauté. » d’après Yan Fabre

« Effet papillon » … ça commence comme une répétition théâtrale, ça devient un conte,  puis un poème,  ça continue comme un concert de musique, pour finir sur une tragédie théâtrale. 

« Mon désir a été de mettre en scène la force de vie de l’être humain : représenter luttes et tentatives pour accéder à plus de liberté et de jouissance. J’ai voulu rendre un hommage au théâtre et plus globalement à l’art dans sa capacité à créer des instants de rêve et de beauté, comme à sa capacité de nous « reconnecter » à notre corps et à notre cœur. »                                                                                                                                            « Effet papillon » est fait de fragments : fragments de textes et fragments de vie. Il est construit comme un rêve, comme un poème en 5 tableaux, fait de mots, d’images et de notes de musique. Il met en scène trois figures de femmes qui pourraient être trois visages d’une même femme. Chacune tente de se libérer de son histoire, d’un archétype et met en lumière les liens qu’il existe entre un personnage, issu de l’imaginaire collectif comme la reine, la nourrice… et les problématiques de la femme contemporaine.                     

« C’est la mer sans terre autour sans rocher sans bateau sans bouée tout seul tout nu tout essoufflé avec vraiment personne rien avec les paroles les vagues qui vont trop vite la peur de couler de ne plus respirer le manque de silence la rage de lutter la tentative de parler pourtant mais l’eau est froide et les conversations sans recours » d’après Albane Gelle

« Dans ce spectacle, le questionnement intime vient nourrir la présence des comédiennes et la profondeur de leur personnage. Sept mois d’improvisations ont permis d’aborder le sujet de nos héritages féminins, le récit de nos expériences de sensualité, de maternité et de sexualité. Le comédien utilise selon moi autant sa technique théâtrale que son expérience personnelle pour nourrir son personnage, il devient sur scène révélateur d’un personnage, à travers ce qu’il a construit et expérimenté mais aussi à travers ce qui s’échappe de lui-même. »